Karim Reggad Directeur pédagogique Institut de Formation en Gestalt et Accompagnement Professionnel
www.ifgap.net
Courriel du 15 janvier
Sympa ton article, je n'ai rien à rajouter.
Madame Moussault Lefeuvre
Médecin / Rennes
Chef de service spécialisé
Courriel du 8 janvier
Je te remercie de nous associer à ce travail.
Ce que j'ai lu me paraît conforme à ce que je pense des effets possibles de la pratique de la danse et en particulier du tango sur la santé.
Voici très brièvement ce que j'aurais pu ajouter:
Ce que j'observe lors des ateliers que je co-anime dans mon service où l'on soigne l'anorexie mentale, c'est une évolution des patientes vers un progressif lâcher prise, une plus grande confiance en soi, un accès au plaisir qu'elles s'autorisent en toute sécurité du fait de la co-animation: l'apprentissage d'une danse de couple permet cela et en cela, s'avère thérapeutique chez des patientes dont la difficulté principale est de pouvoir lâcher le contrôle..
Et parmi toutes les danses de couple abordées, il n'y a sans doute pas de meilleur modèle que celui du tango argentin pour aller vers une pleine connexion, une pleine écoute du partenaire. La créativité permet cela.
S'agissant de personnes souffrant de pathologies neurologiques, la difficulté de se connecter à l'autre est majeure. C'est un vrai défi. Le tango peut certainement aider à y parvenir par la connexion des corps entre eux et avec la musique, et en cela, avoir des vertus thérapeutiques dans le sens où il aide à sortir de l'isolement.
Madame France Schott-Billmann
www.gesterythme.com
www.drlst.org
Courriel du 06 janvier
Je n’ai rien à redire à votre projet d’article, il me semble plein de bon sens.
Je ne pense pas que toute danse est thérapeutique ni surtout que tout professeur de danse est un thérapeute, mais il est certain que la danse a des effets sà la fois structurants et libérateurs qui en font un outil privilégié de médiation à visée thérapeutique.
Formatrice en geste et postures sécuritaires. Membre du CID. Membre d'Arthéma.
Courriel du 06 janvier
Je trouve votre écrit significatif, La description du ressenti du déplacement, le coté à la fois rassurant, incitatif et coopératif de la danse en couple, doit sans doute aider bon nombre de personnes à avancer. Comme vous l'avez lu dans mon écrit, je suis spécialisée dans l'accompagnement de la personne atteinte d'une paralysie cérébrale, qui touche le mouvement et la posture. La plus part d'entre elles n'ont pas eu accès au déplacement primaire dont vous parlez car c'est un handicap de naissance. Le fauteuil assure l'équilibre physique, il représente leurs pieds, leur autonomie. Le contact direct des corps est perturbé par le fauteuil. Donc nous créons la présence du contact par un lien invisible d'attention à l'autre. Hier encore dans un petit exercice à 2, je proposai un simple échange de place en traversant la salle. Avec pour intention de suivre le rythme de l'autre. Finalement l'accordage entre les binômes s'est calqué sur le plus "faible"qui prenait les rennes du mouvement. Les changements de binômes ont fait vivre d'autres allures, d'autres possibles et enfin l'harmonie des couples ! c'est votre description de la communication appliquée au tango argentin qui m'a fait penser à cette anecdote !
Je ne suis pas sûre d'avoir répondu à votre demande, cependant je vous remercie de ce moment de partage, de votre écrit et des autres bien inspirants !
Madame Marie-Hélène Delavaud-Roux
Maître de conférences d'histoire ancienne Université de Bretagne Occidentale, Brest Faculté des lettres et sciences humaines
Correction et précision, sur mes écrits extraits de sa conférence (1° partie).
Merci de ton message et de cet article bien riche. Nous nous rejoignons sur l’esprit même si la forme diffère et c’est avec joie que je t’encourage à le divulguer et le développer.
Je serais aussi tout le mois de janvier dans la finalisation de mon livre sur la danse de l’Être.