Changement de ligne / Changement d'appui
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Le changement de ligne :
Renouveler cette expérience avec une poussée sur le bassin de la personne "A" vers le côté.
Pré requis : apprendre à votre subconscient que lors du déséquilibre, c’est l’appui placé côté du déplacement qui doit assurer votre prochain équilibre, (côté droit /jambe droite – côté gauche/jambe gauche). Tout autre solution est dangereuse et inconfortable (corps vrillé).
Dans cette chute « provoquée », on constate :
- Naturellement le bassin « entraîne » le buste (le mouvement du buste est systématiquement en retard) et la jambe libre.
- Notre chute est sécurisée par ce retard (notre centre de gravité ne sort pas de sa base de sustentation**
- La jambe libre (côté déplacement), reçoit notre corps à la perpendicularité de son point d’accrochage (hanche). Le point de projection de notre centre de gravité est placé environ au centre de ce nouvel appui. Ce geste peut être renouvelé de l’autre côté, les mêmes causes entraînent les mêmes effets, mais c’est l’autre jambe libérée par le mouvement précédent qui récupérera notre équilibre. Il y a déplacement du corps, mais pas de changement d’appui.
Le résultat et la conclusion sont identiques au déplacement « frontal ».
Nous avons réalisé un déplacement « Latéral, côté libre ».
Dans ces deux déplacements, "Frontal et Latéral" une jambe est toujours libre immédiatement. Il est donc facile, dans la pratique du « tango argentin » de jouer dans l’espace et/ou, jouer avec l’appui libre du partenaire, une particularité du tango argentin.
Nota : Il existe aussi le latéral côté fermé.
Particularité : Trois possibilités pour ce déplacement :
1) Latéral côté libre, se réalise à partir d’une position frontale ou d’une position latérale
2) Latéral côté fermé, se réalise à la suite d’une position latérale.
o Il y a un double changement d’appui dans le même moment de déplacement, intégré dans notre subconscient.
3) Latéral côté fermé, se réalise à partir d’une position frontale.
o Ce latéral ne peut être doublé et impose un prochain déplacement en frontal, dans le sens de l’appui libre.
Le changement d’appui, (hors les déplacements "frontal" ou "latéral")
Dans la description de la marche naturelle, nos jambes suivent obligatoirement notre corps. Nous ne faisons pas "l'action" de les commander.
- Savez- vous comment se déplace un unijambiste équipé d’une « jambe de bois » (prothèse non articulée) ?
Après avoir transféré son corps sur sa prothèse positionnée dans la verticalité de son centre de gravité, il réalise un déplacement frontal avec réception « naturelle » sur sa jambe libre (automaticité) dans la verticalité de son nouveau centre de gravité. Par un mouvement (déplacement) vertical d’élévation sur sa jambe valide, sa « prothèse », libérée de son blocage au sol, se place dans la verticalité de son point d’accrochage (effet de la pesanteur). Il peut alors se poser sur cet appui pour un nouveau déplacement frontal « naturel ».
Le dernier déplacement à intégrer pour la pratique du tango argentin et toutes les danses en couple, sans exception, est donc ce déplacement vertical, (décrit ci-dessus), que réalise un « unijambiste » équipé d’une jambe mécanique (ex jambe de bois) pour se déplacer,
Relation : Pour placer la jambe libre, on doit s’élever avec inspiration et grandissement du corps vers le haut (sans "décoller" l'appui au sol). A l'expiration/relâchement on peut se poser sur cette jambe libre qui a rejoint naturellement la verticale de son point d'accrochage. On a changé d’appui.
Nous utiliserons cette technique dans toutes les danses pour informer notre partenaire du changement d’appui souhaité.
Autre information déduite de cette manière de marcher. Quel que soit la différence de taille entre les partenaires, le créateur de l’information ne sera jamais en capacité de dépasser les possibilités de déplacement du receveur de l’information. Les déplacements des partenaires seront toujours égaux.
Les termes utilisés dans mon enseignement :
- Frontal avant, son opposé >> Frontal arrière.
- Latéral côté libre, son complément >> Latéral côté fermé.
° Les termes "droite & gauche" ne sont pas utilisés. Ils sont source de confusion.
- Vertical (vers le haut), son opposé >> vertical (vers le bas) n'a pas la même fonction.
Ces cinq appellations définissent tous les déplacements possibles.
L'action du buste en rotation, associées ou non avec différentes intensités d'impulsions, permet de réaliser toutes les propositions du tango argentin.
En couple, cette action est complétée avec le savoir communiquer entre les deux partenaires.
Avec nos deux fonctions naturelles FRONTAL / LATERAL et la fonction naturalisée VERTICAL, il est aisé d’admettre que toutes les appelations « pas », enseignés dans tous les styles de danse, sont le résultat de ces trois fonctions complétées par leurs opposés.
A ce niveau de formation, on peut pratiquer les danses en solo. Mais pour être vraiment libre, il est nécessaire d’acquérir l’écoute et la connaissance de la gestion du corps, ainsi que la compréhension de l’utilisation de chaqu'une de ses parties mobiles.
Pour la pratique du tango argentin (danse en couple) et la fonction « être libre », nous devrons ajouter et acquérir la communication sensitive entre les partenaires. C'est l’objet du livre « apprendre autrement le tango argentin ».
C’est aussi, éventuellement une autre possibilité de marcher dans la vie
Si on ne retient pas le « bas de jambe », par son élan, celui-ci dépasse notre axe de gravité. Sa projection en avant est seulement limitée par le blocage dû à la position du ménisque. « L’attaque » du pied au sol se fait alors avec le talon. L’avancée continue de notre bassin provoquera le dérouler « talon / pointe » avec un genou légèrement plié, qui transmet un agréable confort.
o C'est la marche naturelle « Frontal avant », plus simple, nécessitant un minimum d’énergie, et plus souple vis à vis de notre colonne vertébrale.
Intérêt dans la pratique des danses en « abrazo ».
Sauf pour le « tango argentin », (www.creatyv-tango.fr/salida---tour.html),
toutes les danses en couple devraient se danser sur deux lignes de déplacement au sol.
Cet objectif est réalisable avec notre enseignement.